Il est temps de commencer à décrypter avec lucidité le positionnement des politiques sur le web avant qu'ils ne réussissent à nous enfumer en catimini.
Sous couvert de "nécessité d'un débat citoyen 2.0", combiné aux exigences acceptables du marketing politique, le discours de campagne commence à s'approprier, fort redoutablement, les tactiques digitales - évoluant des risibles maladresses passées vers la maestria des meilleurs consultants en e-réputation pour VIP non plus seulement télégéniques, mais aussi "réseaux-géniques" - si l'on peut dire.
Ces tactiques entraînent l'extension du domaine de la communication politique vers les réseaux sociaux et, sans vergogne, les présidentiables vont probablement désormais tenter de s'approprier de faux-semblants collaboratifs et autres déclarations d'intentions bidirectionnelles.